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San Francisco, c'est un début!

Un retour sur les derniers jours

Vendredi 25 avril 2014, me voici maintenant à San francisco. C'est mon point de départ, le premier pas vers un long périple. En fait, je suis arrivé ici le 23 au soir. Pour la journée du 23, voici les notes que j'ai prises dans l'avion:

«23 avril, 12h15, me voilà maintenant dans l'avion en direction de Fort Lauderdale (une escale en Floride pour me rendre en Californie ?). Après avoir passé de justesse les douanes amércaines (qui consista en un long interrogatoire inutile sur mon projet), j'ai pu embarquer dans l'avion au moment même où l'on s'apprêtait à sortir mes bagages de la soute. Le peu de sommeil des derniers jours combiné aux propos arrogants du douanier commençaient à me mettre à bout de nerfs. Et l'autre monsieur dans la salle d'attente qui s'est fait refuser l'entrée aux états-unis... Enfin, il a été décidé que mes folles aventures ne méritaient pas plus qu'un séjour de 29 jours aux states (qui est normalement de 120 jours). Il va donc falloir que je mette à pédaler au plus tôt.

Sent from my iPhone»

Bref, les américains ne souhaitent pas me voir rôder dans les parrages très longtemps! C'est suspect ça, un cycliste, hein!

«Lord, I got to keep on, mov-ing !» chantait Bob Marley.

Les journées du 24 et 25 ont été consacrés à préparer mon vélo pour notre départ imminent! Car oui, dès demain matin, après un déjeuner avec Clark (un fermier super symphatique pour qui j'ai travaillé pendant plusieurs mois l'automne passé alors que je longeais la côte ouest des États-Unis sur le pouce) qui lui, doit s'envoler pour le Tennesse. Ou peut-être même avec Iva, cette charmante jeune femme qui, trouvant que je roulais dangereusement dans les rues de San Francisco, m'a invitée à embarquer dans sa voiture avec mon vélo! Me suppliant d'être prudent, elle m'a finalement laissée à cette auberge de jeunesse où je suis présentement (et qui me plait bien)...

...Ce matin je me suis surpris à quel point j'aime mon vélo. En le débalant de sa boîte de transport (il a survécu le petit), j'ai éprouvé un profond plaisir à l'assembler et prendre soin de lui. Comment cette amas d'acier et d'aluminium (avec un peu de plastique et quelques gouttes d'huile) peut-il me procurer un sentiment de bien-être? je ne sais pas. Or, je dépend de lui et lui de moi, il y a donc une relation d'entraide sans fin entre nous deux. Une spirale d'ammoourr!

Et les Américains, eux, ils en pensent quoi?

Nos voisins du sud sont, de façon général, assez sceptique à mon projet. Surtout quand il est question du Mexique. L'accueil que j'ai reçu aux douanes se reflètent dans la population :

How will you manage to do that?

What do you exactly know about Mexico?

Do you know you'll get rob?

How will you be able to keep your bike?

Je ne sais pas trop quoi en penser sérieux, ça ne devrait pas être si pire, non, le Mexique? De toute façon, je me dis que tout peut arriver et il faut que je sois prêt à abandonner tout le matériel que j'ai, même mon beau vélo. Au pire, je retourne à la maison. Je verrai rendu là-bas.

Ce blog, il sert à quoi?

Ce blog me sert personnellement à partager mon quotidien, mes réflexions, mes découvertes et autre lorsque j'en ai envi. Quiconque s'attaque à sa lecture doit tenir en compte que je n'ai pas d'obligation et qu'il se peut bien que je n'écrive rien pendant de longs moments. Pour moi, c'est un exutoire, un moyen de revenir sur mes expériences et de partager mes conclusions. Il faut qu'il me soutienne et non qu'il devienne un fardeau. Il est primordial que je garde un bon état mental tout au long de mon voyage car de cela dépend que tout se passe bien. Alors, je reste à l'essentiel et je fais ce qui me fait plaisir. J'aime écrire. En tout cas, ce soir oui, demain on verra bien...


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